Depuis la nuit des temps, le droit à la réparation d’un dommage corporel occupe une place importante dans la société. C’est la loi du Talion qu’appliquent les peuples les plus primitifs. Ils répondent aux principes de la vengeance favorisant la sanction plutôt que le règlement amiable. La naissance d’un droit général rudimentaire destiné à asseoir l’autorité publique a limité le zèle familial passionnel, pourvoyeur de barbarie.
L’évaluation du dommage corporel n’est soumise à aucun texte législatif ou réglementaire imposant une méthodologie. Récemment, la méthode Dintilhac permet d’évaluer le dommage corporel en dressant une liste des postes de préjudices indemnisables.
Malgré cela, la réparation du dommage corporel peut-elle être intégrale ou est-ce un mythe ?
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